Renaud honoré pour sa carrière et son combat contre la corrida !

Renaud est revenu à Bourges pour la dixième fois de sa carrière le 24 avril 2024. Cette fois, ce n’était pas pour se produire sur scène, mais pour recevoir la médaille de la ville de Bourges, des mains du maire Yann Galut en personne. Cette cérémonie était privée à la demande du chanteur. En dehors des membres du conseil municipal et de personnalités locales en lien avec le Printemps de Bourges, seul le bureau de la FLAC était présent à la demande du maire.  Et pour cause :  Thierry Hély, président de la Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas, était en entente parfaite avec le maire de Bourges qui partage les mêmes convictions humanistes et anticorrida.

Tout a commencé avec le tour final de désignation de la Capitale européenne de la culture en 2028. Quatre villes restaient en lice, dont Montpellier (en région taurine) et Bourges. La FLAC avait adressé aux quatre maires un courrier leur demandant de se positionner sur le sujet de la corrida et en particulier sur l’accès des mineurs à ces spectacles sauvages et sanglants. Seul Yann Galut avait répondu, avec enthousiasme le jour même :  “Je tiens à vous indiquer que je réprouve totalement la pratique de la corrida au-delà de la présence des enfants. Un échange de messages chaleureux s’en était suivi. Bourges a finalement été élue et l’un des premiers à féliciter le maire a été Renaud en personne pour sa prise de position contre la corrida. Le maire étant un grand admirateur du chanteur depuis toujours et ce dernier étant membre du Comité d’Honneur de la FLAC, Yann Galut eut l’idée de nous rencontrer à la mairie de Bourges dans la mesure où Thierry Hély entretient une relation amicale avec Renaud depuis 2007. La date idéale a vite été trouvée : en plein Printemps de Bourges 2024.

Renaud et sa compagne Cerise sont arrivés au Salon d’honneur de la mairie à l’heure dite, accueillis par une salve d’applaudissements. Yann Galut a pris la parole en premier, avec une joie certaine et une émotion partagée par tous : “J’ai grandi politiquement et humainement avec vous”. Thierry Hély a remercié Renaud pour tous ses engagements  pour des causes humanistes, soulignant que lorsque qu’on est humaniste, on est forcément anticorrida. Renaud a répondu sobrement : “C’est un grand bonheur de recevoir cette médaille. Merci à tous”. Roger Lahana, secrétaire fédéral de la FLAC et président de No Corrida, a offert un tee-shirt de son association à Renaud.

Puis Renaud s’est prêté aux regards des photographes – quelques professionnels et beaucoup d’amateurs tout simplement fans de ce très grand artiste qui a accompagné, pour certains, toute notre vie. Il a signé des autographes et écrit quelques mots dans le Livre d’Or, rejoint par plusieurs autres personnes à commencer par les trois représentants de la FLAC.

Merci au maire de Bourges et à Renaud pour ce grand moment !

Walter Spanghero et Jean-Pierre Rives refusent l’amalgame rugby/corrida !

Alors que le 4 juin, l’association “Rugby y Toros” célébrait son 30ème anniversaire à Captieux, des anticorrida du Sud Ouest manifestaient devant la mairie. Leur message : dénoncer, entre autres, l’amalgame choquant du rugby avec la corrida  ! Amalgame qui est fait depuis 30 ans par cette association taurine. A cette occasion, One Voice, avec la participation du Collectif “Landes Anticorrida”, No Corrida, EELV et CRAC Europe, affichaient pacifiquement les photos de deux légendes vivantes du rugby français : Walter Spanghero (source/Hérault Tribune/21 juillet 2009) et Jean-Pierrre Rives (source/Hérault Tribune/21 septembre 2007) opposées publiquement aux corridas sanglantes.

Thierry Vay, organisateur de OneVoice

Par exemple, sans langue de bois, voilà ce que pense Walter Spanghero  de cette pratique cruelle :

“Je suis particulièrement surpris qu’on puisse faire l’amalgame entre le rugby et la corrida. Le rugby est un sport de combat avec un respect ô combien sincère de l’adversaire. La corrida est une confrontation inégale entre une personne et un taureau qui tombe dans un piège. De ce duel, il ne sort jamais vainqueur, car pour arriver à ses fins, l’homme affaiblit l’animal à coups de piques et lui sectionne les veines. Quelle lâcheté ! ! !

Walter”

Pour cette évènement, la FLAC avait contacté “France 3/Aquitaine. Un reportage très honnête, annoncé dans le sommaire, fut réalisé (cliquer sur le lien pour voir la vidéo).

Incontestablement, nous leur avons gâché leur 30ème anniversaire ! C’est d’ailleurs ce que l’on peut entendre dans ce reportage.

BRAVO aux courageux militants anticorrida du Sud Ouest pour cette action sur ce thème complètement inédit et merci à France 3/Aquitaine pour son travail journalistique en plein cœur d’une région taurine !

A quelque mois de la coupe du monde de rugby, ESSAI TRANSFORMÉ !

Pérols, près de Montpellier, renoue avec la corrida. La FLAC va agir

COMMUNIQUE DE LA FLAC

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Il y a quelques semaines, Jean-Pierre Costa, animateur dans plusieurs associations locales et de l’Hérault, informe la FLAC que son maire, Jean-Pierre Rico, envisage, sans consultation, d’organiser au mois de juillet prochain des novilladas avec mise à mort dans ses petites arènes. Alors que plusieurs villes avoisinantes ont cessé les corridas pour des raisons financières.

Maintenant que ce projet est confirmé par la presse, notre Fédération va entreprendre une vaste campagne d’information auprès des péroliens qui sont loin d’imaginer l’ampleur de la cruauté de cette pratique.

Trois démarches seront privilégiées : distribution de tracts explicites à Pérols, projection/débat dans une sallle avec diffusion d’un film anticorrida et sensibilisation de Flörsheim am Main, ville jumelée à Pérols. Comme ce fut le cas en 2002 avec la ville allemande Eggenfelden, jumelée avec la ville taurine, Carcassonne.

Merci,

Thierry Hély
Président de la FLAC

Béziers – Robert Ménard : compassion sélective…

Sur la page Facebook du maire de Béziers, Robert Ménard, on peut voir en ce moment un pauvre cheval allongé et mort d’épuisement alors qu’il promenait des touristes sous 36 degrés en Italie.

Quel est donc le but de cette publication ?

Vous l’aurez compris, ainsi, Robert Ménard laisse supposer qu’il serait très sensible à la souffrance animale à travers la photo de ce malheureux cheval.

Mais comment croire en sa crédibilité quand on sait que lui et son épouse applaudissent à tout rompre lors d’une corrida ? N’oublions jamais que durant celle-ci, les chevaux de corridas, les yeux bandés, sont très maltraités et parfois cruellement encornés sous le caparaçon.

Eh oui, la corrida, c’est cela aussi… Si Robert Ménard est vraiment sincère, qu’il mette également la photo de ce cheval de corrida en souffrance sur sa page Facebook.

Est-il capable de relever ce défi ? Cela dit, nous reconnaissons que ce 15 août, devant le Théâtre de Béziers, il accepta, avec un certain courage, de venir débattre au milieu de militants réunis pour une manifestation organisée par le COLBAC.

Manifestation réussie avec une mise en scène particulièrement émouvante !

De nombreux médias étaient sur place dont France 3.

Les principales associations anticorrida étaient présentes : le COLBAC, la FLAC, le CRAC Europe, No Corrida et FLAC 66, le Parti animaliste et One Voice, Ainsi, entre autres, que la Fondation Brigitte Bardot, L214, Béziers en commun et EELV représenté par sa secrétaire nationale adjointe, Sandra REGOL. 

Hélas, cela n’empêcha pas le massacre à l’arme blanche, avec la plus grande lâcheté, de 6 magnifiques taureaux !

Thierry Hély, président de la FLAC

Tribune publiée dans L’indécapant

Local director of a CAC40 company promotes bullfighting in Alès, France

A director of Schneider Electric, a company that claims to be ethical and respectful of life, imposes its taste for the barbarity of bullfights to its employees

Communiqué de presse en français – Comunicado de prensa en español

Arnaud Imatte is the director of a Schneider Electric plant, a CAC 40 company, in Alès (France). He is also directly involved in the management of the bullring of this city, that organizes bullfights every year. If his passion for bullfighting remained in the private sphere, there would be no need to mention the industrial group that employs him.

This is, moreover, what we were told by Mr. Laurent, Vice President of Human Resources Schneider Electric, contacted by us : “Indeed we were not informed of the responsibilities of Mr. Arnaud Imatte in the organization of bullfights in the region of Alès for reasons quite normal, because this commitment is simply his private life ; we do not have to know the existence of it as long as it does not contravene provisions of public order or create a characteristic disorder within our company by virtue of its functions. As you rightly point out, our environmental commitments are sincere, but they must remain within the law. Each of us has his beliefs about bullfighting, but it is not up to us to take sides in this debate or to administer any police force in the engagement of our collaborators regarding this practice as long as it does not characterize a situation of trouble in our business. “

However, within the company in Alès, many events are directly related to bullfighting, like holding a management seminar in a bull farm in Saintes-Maries-de-la-Mer (famous bullfight place in France). These celebrations also have a financial aspect, since Schneider funds allocated by Arnaud Imatte directly support bullfighting in the region. More serious if it were to be proven, the rumour runs internally that the staff unfavourable to bullfights is subject to pressure, harassment, vulgar jokes, insults and threats.

It is worth remembering that 74 % of French people want the abolition of bullfights according to several recent polls (see for example the IFOP survey conducted in February 2018 for the 30 Millions d’Amis Foundation) and that such support from Schneider Electric will therefore necessarily be perceived as negative by a large majority of French citizens. Outside French borders, Schneider Electric is particularly well established in India, where, again, the revelation of its collusion with activities of animal torture can only be extremely detrimental to its image.

On the other hand, while Schneider Electric does not fail to refer to the “Sustainable Development Goals of the United Nations”, it appears that Arnaud Imatte pays little respect to the UN recommendations on the rights of children, since he endorses bullfighting schools, even though the UN Committee on the Rights of the Child has asked France in January 2016 “to change violent traditions and practices that adversely affect the well-being of children, including the prohibition of children’s access to bullfights and associated activities”. Thus, Arnaud Imatte is mentioned by the city of Alès in his very recent presentation of the Ascension Feria 2019, as being one of its organizers (“Arnaud Imatte, aficionado with a torista emeritus culture, member of the Peña Alegria of Dax for more than twenty years, with several presidencies of bullfighting in Dax, amateur of taurine photography, chronicler in the newspaper “Les petites Landaises” since 2008 “), presentation which announces further, Saturday 1st June, “a Spanish show of discovery with an inter taurine schools exhibition between the schools of the French Center of Bullfighting of Nîmes, Adour Aficion school of South-West and Taurine School of Béziers.” In this case, three of the six French bullfighting schools in activity. Minors as young as 9 years old are trained in such schools to learn how to wound and kill bulls during bullfighting.

The Vice President of Human Resources of Schneider Electric was warned that we would make this matter public, for lack of a satisfactory answer from him. We will therefore disseminate all the information presented in this press release to news agencies in different countries where the group is present, particularly in Europe, North America, Latin America, Japan and India, thanks in part to our partners of the International Antibullfight Network (more than 100 anti-bullfight associations in the world). We ask that any proselytism for bullfighting is strictly prohibited within the facilities of this industrial group, starting with those led by Arnaud Imatte in Alès.

This is what the director of Schneider Electric in Alès is promoting : https ://youtu.be/dTg3WrZ2uh8

Thank you.

Media contacts :

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